En février 2017, Martin Vaillant, guide de pêche et chroniqueur au Magazine Sentier Chasse et Pêche, a passé un séjour à la pourvoirie et nous partage ici ces techniques de pêche.
Vous pouvez le suivre sur la page facebook de sa nouvelle émission de pêche SOS Pêche
15 février ·2017
Beaucoup de questions au sujet des techniques et leurres que j’ai utiliser à la Pourvoirie Du Lac Berval. Voici donc, comme promis, un petit résumé de mes tests et des résultats obtenus.
– Je suis arriver lundi midi à la Pourvoirie, j’ai donc pêcher un petit deux heures en après-midi. J’ai installé 5 cannes dans des profondeurs de 8 à 15 pieds, 4 de mes brimbales modifié et 1 jiggeuse. J’ai monter 2 cannes avec simplement un hameçon, un plomb 2 pieds en dessous et un vers de terre. Les 2 autres cannes j’ai choisi de mettre des Atomic teaser rose et blanc sans aucun appâts. En 2 heures 6 attaques sur les atomic teaser pour 0 embarquer sur la glace, 1 attaque sur les vers pour 1 truite de 12 pouces sur la glace. 0 truite sur ma jiggeuse avec atomic teaser que j’ai pourtant eu en main durant les 2 heures.
Le lendemain matin avec les faibles résultats de la veille, je décide de faire quelques modifications. Je garde une canne avec atomic teaser, 1 avec le vers et 2 que je monte avec des Power Nymph rose et blanche. Rapidement j’ai 4 attaques sur les Power Nymph rose mais seulement 1 belle truite de 2.14 lbs s’est laisser déjouer. Je change rapidement mes 4 brimbales avec des Power Nymph et je mets un morceau de blé d’inde sur 2 d’entres elles et un vers sur les 2 autres. Les attaques se multiplie rapidement sur les 2 cannes avec du maïs et la moyenne monte à 3 attaques sur 4 qui se termine avec une truite au lieu de 1 sur 4. Je change donc les 4 cannes pour une Power Nymph avec blé d’inde. En fouillant dans mon coffre je trouve un petit pot de gulp alive imitation blé d’inde, j’en installe sur 2 cannes et garde deux cannes avec le vrai blé d’inde. 30 secondes plus tard j’ai une grosse attaque sur le gulp, une belle truite de 3.4lbs. À se moment je change ma jiggeuse pour une tête de jig 1/32 rose et une Power Nymph rose a vécu quel j’ajoute un gulp maïs. Je n’ai pas eu besoin de changer de montage jusqu’à la fin du séjour, les truites se sont enfiler les unes après les autres avec plusieurs spécimens entre 3 et 4.4 lbs ! J’ai pris quelques truites sur ma jiggeuse mais moins je la jiggais plus j’avais de succès, je l’ai donc laisser sur son support sans y toucher. J’ai eu plus d’attaque au final sur le gulp maïs que sur le vrai maïs, probablement dû à sa couleur un peu plus fluorescente.
Contrairement à d’habitude, plus le leurre étais près du fond, plus j’avais de succès. Un patern assez inhabituelle pour la truite arc-en-ciel qui normalement attaque davantage des leurres en suspensions et parfois très près en dessous de la glace. Plus la semaine avançait et plus il faisait froid, jusqu’à atteindre -25°c la dernière journée. À chaque jours j’ai du descendre de plus en plus creux pour avoir du succès, si bien que la dernière journée j’ai dû pêcher entre 22 et 30 pieds pour obtenir du succès et bizarrement c’est cette journée que j’ai pris mes plus grosses !
Je tiens à mentionner que ce n’est pas un patern habituel pour l’arc-en-ciel. Pour ce qui est des leurres oui c’est comme à l’habitude mais pour la profondeur de pêche c’est plutôt rare. Habituellement on prends beaucoup plus d’arc-en-ciel en jiggant vigoureusement le leurre sur un petite canne à jigger entre 2 et 8 pieds sous la glace, dans ce cas ci ce fut tout le contraire, moins je bougeais la canne et plus le leurre étais profond… plus javais de succès. Il faut toujours faire attention à la pêche surtout quand on pêche un lac ensemencé, les habitudes des truites peuvent varier grandement selon les arrivages de truites et plus ca fais longtemps qu’elles sont dans le lac et plus elle prendront un comportement typique de la truite arc-en-ciel. L’important si ça ne fonctionne pas, c’est de rapidement s’ajuster car elles ne le feront pas, c’est vous qui dois modifier votre approche.
Dernier point, habituellement le bruit sur la glace attire l’arc-en-ciel, mais lors de mon séjour, le simple fais de courrir vers une brimbale faisait en sorte que la truite arrêtait immédiatement de mordre, je devais arriver sur la pointe des pieds pour ne pas les effrayées. La journée où j’ai eu le moins de succès est d’ailleurs celle où un groupe de motoneigistes plutôt bruyant est venu s’installer près de moi.
Je vous souhaite une belle pêche et je remercie encore une fois la Pourvoirie Du Lac Berval pour les belles vacances ! 🙂
P.S sur la dernière photo vous pouvez voir un exemple de ma brimbale modifié qui m’offre d’excellents résultats lorsque les attaques sont timides, très efficace pour le doré d’ailleurs ! 😉 De plus le combat sur une petite canne à jigger est beaucoup plus plaisant que de tirer sur le fil de votre brimbale avec vos doigts.